LA LOI DE CHRIST

LA LOI DE CHRIST

On retrouve dans le nouveau testament de nombreuses réflexions sur des personnes membres d’église et qui promouvaient l’observation de la Tora (actes 15 : 5) ou qui, au contraire disaient pouvoir tout faire au nom de la liberté de Christ (1 Corinthiens 5 : 1). On retrouve aujourd’hui exactement les mêmes types de raisonnements, parfois de façon subtile et édulcorée mais bien présente malgré tout.

Que dit la Bible a propos de la Loi ? Christ a-t-il une Loi ? Quelle serait la véritable Loi ?

Définissons précisément ce qu’est une Loi : un ensemble de textes visant à régir le comportement de chaque personne au sein d’une société. Une Loi prévoir entre autres des peines ou condamnations pour ceux qui l’enfreindrait.

Au temps de l’ancien testament, la Loi était faite de commandements.

(Exemple : les dix commandements : Exode 20 émanant de l’Éternel lui-même et donnée au peuple d’Israël.)

Toute violation était péché et engendrait une condamnation (1 Jean 3 : 4) et au final la mort (Romains 3 : 23).

Cette Loi, parfaite en elle-même, qui proclame la sainteté, montre ce qui est bon, agréable et parfait.

Mais… Elle produisit la condamnation à cause de l’incapacité de l’homme à l’accomplir. (Romains 7 : 11,13)

Voilà le cadre dans lequel évoluaient les contemporains de Jésus et qui pour être expiés, absous, devaient quotidiennement présenter des sacrifices à l’Eternel afin que leurs fautes puissent être passagèrement pardonnées.

Les docteurs de la Loi, à cette époque, avaient dénombré 613 commandements qu’ils se targuaient de respecter scrupuleusement.

Après cet aperçu de l’environnement législatif dans lequel vivait Jésus, qu’en est-il du Nouveau Testament ? Y a-t-il une loi de Christ ?

C’est ce que nous rapporte 1 Corinthiens 9 : 21.

Nous ne sommes plus sous la Loi de l’AT mais sous celle de Christ.

Cela veut dire que nous ne sommes plus sous la Loi mais que nous ne sommes pas non plus comme sans Loi.

Christ n’est pas venu pour abolir la Loi mais pour l’accomplir (Matthieu 5 : 17 ; Jérémie 23 : 5). Ces passages nous permettent de comprendre que jusqu’ici, la Loi n’avait pas été pleinement accomplie de part le fait qu’elle sanctionnait l’incapacité de l’homme à la réaliser, que les sacrifices étaient perpétuels et qu’elle n’avait été qu’un précepteur pour nous amener à Christ.

Qu’a dit Jésus en parlant de la Loi ? Il l’a résumé en citant les deux plus grands des commandements qui résument tout le reste.

« Tu aimerais le Seigneur ton Dieu de toute ta force, de toute ton âme et de toute ta pensée » et « tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Luc 10 : 23,28)

Mais en disant cela, ne revenait-il pas au temps de l’AT et le non accomplissement de la Loi par incapacité ?

Paul nous dit qu’il existe en nous une autre loi, celle de la chair, qui va à l’encontre de la loi de l’Éternel et qui porte l’homme au péché. (Romains 7 : 19,20)

Ce que dit Jésus nous condamne. Pourtant, nous voyant des les saintes Écritures qu’Il est venu non pour condamner mais pour pardonner et accorder la vie.

Non, Christ n’est pas venu pour nous condamner mais pour accomplir la Loi, c’est-à-dire nous donner la vie. La finalité de la Loi, c’est la justification au regard de la condamnation du péché. Christ est venu pour nous révéler la Loi une seconde fois, non sur des tables de pierre comme les reçut Moïse sur le mont Sinaï – tables de pierre qui représentent nos cœurs de pierre avant que Christ ne nous transforme – mais pour les graver sur nos cœurs, des tables de chair. (Hébreux 10 : 16 ; 8 : 8,10 ; Jérémie 31 : 31,34)

La Loi n’est plus écrite sur une matière inerte mais dans notre cœur…  : la voilà, la Loi de Christ.

Il est venu, non pour abolir la Loi inerte et condamnatrice mais pour l’accomplir en la gravant dans nos cœurs.

Par sa mort sur la croix et son Esprit qui vient faire sa demeure en nous et grave les commandements dans notre cœur (Romains 8 : 14 ; 7 :6).

Alors que jusqu’ici la Loi signifiait captivité, maintenant, elle signifie liberté. Dieu opère des transformations profondes dans notre être entier et ce qui était impossible au regard de la Loi devient possible par son Esprit travaillant en nous.

Cette œuvre transformatrice est rendue possible au travers de sa mort sur la croix. Ainsi son joug n’est plus un fardeau mais devient léger.

L’accomplissement de la Loi promis par Jésus trouve son point d’orgue dans les mots qu’il prononça avant de rendre l’âme : « tout est accompli ».

Oui, la Loi de christ existe : elle est synonyme de liberté, de justice et d’amour. Il a tout résumé dans les deux commandements d’amour à propos de Dieu et de notre prochain.

Il est par conséquent inutile de vouloir imposer ou s’imposer des commandements comme le firent certains et qui ainsi annulaient la grâce (Colossiens 2 : 20,23 ; Galates 3 : 16 ; 5 : 1,2) – voir le prix de la grâce , l’accomplissement de la Loi

Il faut laisser Dieu agir par sa grâce afin qu’Il nous dirige et nous montre ce que nous avons à faire. Exemple : aimer les autres comme Il nous a aimés (Jean 13 : 34). Quel défi ? Cette chose est impossible aux hommes mais Dieu peut miraculeusement nous en rendre capable.

Pour conclure cette petite étude sur la Loi de Christ : un verset : « Ce n’est plus moi qui vis, mais Christ qui vit en moi. » (Galates 2 : 20) et ce dernier commandement de Jésus, auquel nous adhérons librement : « Allez ! Faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit et enseignez leur à garder tout ce que je ai prescrit » (Matthieu 28 :19)

Musicien : Don spirituel ?

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Pour faire suite à quelques méditations concernant la musique dans le nouveau testament, j’aimerais une fois encore partager des réflexions concernant la musique spirituelle, le service de Dieu au travers de la musique…

Les passages bibliques : Samuel 16 : 14,23 et 1 Chroniques 25 : 1,8   en fin d’article.

Dans le passage de Samuel 16 , David est réclamé par Saül pour calmer le mauvais esprit qui l’agite.

En effet, celui-ci étant tourmenté, il cherchait un musicien pour être soulagé.

Déjà, à cette époque, on savait que la musique avait une action sur nos émotions, nos ressentis et même notre bien-être.

Il m’est déjà arrivé d’écouter des musiques que je n’ai pas l’habitude d’entendre afin de me renseigner sur les groupes qu’écoutent certains de mes élèves. Je peux affirmer que certaines choses que j’ai entendues sont de nature mauvaises, sataniques.

Ici, Saül cherchait l’effet inverse, un musicien capable de l’apaiser.

Ces deux passages mettent en relief le fait que les musiciens ont une action spirituelle. Ils chassent les mauvais esprits, prophétisent, célèbrent et louent l’Éternel.

Pensez-vous que ce soit leur musique simplement ? Ou bien plutôt que ce qu’ils jouent est l’émanation de leur vie intérieure spirituelle ?…

En tant que musicien, je suis parfaitement conscient du fait que ce que l’on joue est l’émanation de ce qu’il y a à l’intérieur…

A tel point que l’instrument que l’on joue correspond à notre personnalité !

Je suis bassiste, guitariste rythmique et même si je connais très bien toute la théorie pour faire des solos, ça n’est pas mon truc. Je saurais faire mais cela ne me correspond pas. Je ne serai jamais saxophoniste ou guitare solo !

Mais dans la vraie vie, je ne suis ni bavard, ni extraverti !!!

Tout cela pour dire que ce que je joue est le reflet de ce qui se passe à l’intérieur.

Après tout, la musique est un art et à ce titre, c’est un moyen d’expression qui dépasse le simple langage ou l’écriture !

Sur un plan spirituel, la musique jouée dans l’église, à l’extérieur lors de concert, doit être un moyen d’expression capable de toucher, de faire « voyager »… La vraie musique a un réel impact sur l’autre quand elle est jouée par des artistes.

Les musiciens dont je parle dans ce passage ont deux caractéristiques que je voudrais mettre en exergue :

I – Ils font partie de la classe sacerdotale et sont là pour remplir une fonction, pas pour décorer. Ils ne sont pas là par hasard mais bien parce que Dieu les y a placés.

Petite anecdote perso: il m’est arrivé de jouer dans certains contextes de rassemblement chrétiens. Le pasteur invité ainsi que le conducteur de louange furent amenés au restaurant le midi et les musiciens ont dû « mendier » pour avoir un sandwich alors même qu’ils avaient répété la veille jusqu’à une heure et qu’ils avaient dormi à même le gymnase où avait lieu la manifestation !

Quelle honte !!! Comme dit l’apôtre Paul, j’ai appris à me faire à toutes les situations…. mais cela en dit long sur la manière dont on considère les musiciens.

Si les musiciens de votre église répondent à un appel de Dieu et sont à leur place (voir « être à la place que Dieu veut que je sois »), je voudrais vous encourager à « soigner » vos musiciens, ceux qui se donnent de la peine, de prier pour eux afin que Dieu vous révèle leur appel.

II – Ces passages soulignent qu’ils sont des experts, des « bons joueurs », des disciples, voire même des enseignants.

Cela signifie qu’ils ont les compétences nécessaires et requises pour exercer.

Si vous n’êtes pas musiciens, vous n’imaginez peut-être pas le nombre d’heures que cela peut représenter. Vouloir maîtriser un instrument et la musique en général est une sinécure, le travail de toute une vie. Et si cela ne doit pas prendre la place de Dieu, vouloir le servir au travers de ce ministère requiert une grande disponibilité, beaucoup de patience et de discipline.

On ne maîtrise pas un instrument en quelques semaines.

Comme vu dans « la créativité dans la louange », le fait d’exceller a un double objectif :

1) Honorer Dieu d’une part (colossiens 3:23)

2) Avoir les capacités d’être libre pour ne pas être concentré sur ce que l’on joue mais sur Dieu !

J’ai souvent entendu dire que de toute façon, en traversant le ciel, la musique que l’on chantait/jouait arrivait juste au ciel.

C’est à la fois vrai et faux. Dieu n’a pas donné ce don musical à tout le monde et dans ce cas, il est exact que Dieu regarde au cœur ; mais si Dieu nous a donné ce don, il est juste que nous le fassions fructifier. (Parabole des talents : Matthieu 25:14,30 et Luc 19 : 12,27). Dieu donne des talents à chaque chrétien de l’église. Si ce n’est pas la musique, c’est pas grave, c’est autre chose. Il est vrai que ce ministère en vue est convoité. Soyons humbles pour reconnaître si ce n’est pas notre don, ou reconnaissant à Dieu s’il l’a placé en nous. Ne l’enfouissons pas sous terre mais exerçons ce qu’il nous a donné

Dans un monde idéal (et cela devrait être notre objectif), le musicien chrétien, celui qui désire le servir par son art est une personne qui réunit cette double qualité d’artiste véritable et de …… chrétien véritable. La médiocrité devrait être laissée de côté pour chercher l’excellence dans ces deux domaines, et spirituel et musical afin de rendre le meilleur service possible à la gloire de notre Seigneur. Nous pouvons remercier Dieu de nous avoir donner ces hommes et ces enfants pour exercer ce ministère, que celui-ci soit local ou international.

Les lectures bibliques:

1 Samuel 16:14-23

Louis Segond (LSG)

14 L’esprit de l’Éternel se retira de Saül, qui fut agité par un mauvais esprit venant de l’Éternel.

15 Les serviteurs de Saül lui dirent : Voici, un mauvais esprit de Dieu t’agite.

16 Que notre seigneur parle! Tes serviteurs sont devant toi. Ils chercheront un homme qui sache jouer de la harpe; et, quand le mauvais esprit de Dieu sera sur toi, il jouera de sa main, et tu seras soulagé.

17 Saül répondit à ses serviteurs : Trouvez-moi donc un homme qui joue bien, et amenez-le-moi.

18 L’un des serviteurs prit la parole, et dit: Voici, j’ai vu un fils d’Isaï, Bethléhémite, qui sait jouer ; c’est aussi un homme fort et vaillant, un guerrier, parlant bien et d’une belle figure, et l’Éternel est avec lui.

19 Saül envoya des messagers à Isaï, pour lui dire : Envoie-moi David, ton fils, qui est avec les brebis.

20 Isaï prit un âne, qu’il chargea de pain, d’une outre de vin et d’un chevreau, et il envoya ces choses à Saül par David, son fils.

21 David arriva auprès de Saül, et se présenta devant lui; il plut beaucoup à Saül, et il fut désigné pour porter ses armes.

22 Saül fit dire à Isaï : Je te prie de laisser David à mon service, car il a trouvé grâce à mes yeux.

23 Et lorsque l’esprit de Dieu était sur Saül, David prenait la harpe et jouait de sa main; Saül respirait alors plus à l’aise et se trouvait soulagé, et le mauvais esprit se retirait de lui.

 

 

 

1 Chroniques 25

Louis Segond (LSG)

25 David et les chefs de l’armée mirent à part pour le service ceux des fils d’Asaph, d’Héman et de Jeduthun qui prophétisaient en s’accompagnant de la harpe, du luth et des cymbales. Et voici le nombre de ceux qui avaient des fonctions à remplir.

Des fils d’Asaph : Zaccur, Joseph, Nethania et Aschareéla, fils d’Asaph, sous la direction d’Asaph qui prophétisait suivant les ordres du roi.

De Jeduthun, les fils de Jeduthun : Guedalia, Tseri, Ésaïe, Haschabia, Matthithia et Schimeï, six, sous la direction de leur père Jeduthun qui prophétisait avec la harpe pour louer et célébrer l’Éternel.

D’Héman, les fils d’Héman : Bukkija, Matthania, Uziel, Schebuel, Jerimoth, Hanania, Hanani, Éliatha, Guiddalthi, Romamthi Ézer, Joschbekascha, Mallothi, Hothir, Machazioth,

tous fils d’Héman, qui était voyant du roi pour révéler les paroles de Dieu et pour exalter sa puissance : Dieu avait donné à Héman quatorze fils et trois filles.

Tous ceux-là étaient sous la direction de leurs pères, pour le chant de la maison de l’Éternel, et avaient des cymbales, des luths et des harpes pour le service de la maison de Dieu. Asaph, Jeduthun et Héman recevaient les ordres du roi.

Ils étaient au nombre de deux cent quatre-vingt-huit, y compris leurs frères exercés au chant de l’Éternel, tous ceux qui étaient habiles.

Ils tirèrent au sort pour leurs fonctions, petits et grands, maîtres et disciples.

LE PRIX DE LA GRACE

Amazing Grace

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Assis sur ma chaise, j’écoute ce message expliquant que la vie avec Dieu est quelque chose de formidable ou du moins devrait l’être. J’entends également qu’en tant que bénéficiaire de la grâce de Dieu, nous devons en payer le prix. Mon oreille fait « bip » et se met en alerte.

Ayant reçu gratuitement cette grâce, devrions nous ensuite la racheter ? Plusieurs fois déjà que ce concept de quantification de notre marche chrétienne montre le bout de son nez et vient titiller mes tympans.

Je voudrais avec le texte qui suit éclairer ces éléments, mettre en mots les idées et pensées que j’ai sur cette question depuis pas mal de temps afin de les rendre accessibles, compréhensibles et claires.

C’est quoi la grâce ? C’est quoi ce prix de la grâce ?

La grâce est un don immérité, et ce don, c’est Christ lui-même qui donne sa vie afin qu’en retour nous puissions l’avoir.

Depuis la chute d’Adam et Eve, l’homme a laissé entrer le péché et sa nature pécheresse en lui. Cette nature le pousse à agir et se comporter en commettant des péchés qui sont contraires à la loi divine. Laquelle avait été donnée au peuple juif de la part de Dieu par l’intermédiaire de Moïse. Un système complexe de sacrifices avait été institué en vue de l’obtention du pardon des péchés. L’épître aux hébreux explique bien que ce système était temporaire et annonçait la véritable grâce révélée en Jésus-Christ.

Rm 3:23 « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus Christ. »

  • la Bible est claire : tous sont pécheurs et sont privés de la gloire de Dieu.
  • Christ est venu se substituer de façon permanente et définitive aux sacrifices sans cesser renouvelés. Hébreux chapitre 9

Esaïe 53:4,5 Cependant, ce sont nos souffrances qu’Il a portées, C’est de nos douleurs qu’Il s’est chargé ; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais Il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.

La grâce, c’est quoi ? C’est ce chapitre 53 d’Esaïe qui nous indique que malgré le fait que le Loi nous condamnait, Christ a porté sur lui nos péchés, nos souffrances, nos douleurs et nos iniquités.

Alors y a-t-il un prix à la grâce ? Oui, certainement……

Le prix ?… : Jésus.

Il a payé…. et fort cher ! Tout est accompli. Il a assuré par son sacrifice un salut parfait, irréprochable, éternel et définitif.

Faut-il alors qu’une fois racheté, je me mette à mon tour à vouloir « racheter » ce prix, payer quelque chose ? Certes, nous avons une dette, et elle est énorme, mais avons-nous les moyens de payer la facture ?

Non, certainement pas ! Penser que nous puissions payer un quelconque prix pour mériter cette grâce ?!

Quel orgueil, quelle prétention et quelle suffisance ! Nous somme sauvés par grâce, par le moyen de la foi.

Et pourtant, l’épître de Jacques, chapitre 2 nous dit qu’il y a la foi et les œuvres et que sans les œuvres, la foi est stérile.

Si c’est écrit, c’est que cela est vrai. Où est la place des œuvres dans ce processus et dans ma pensée ? Si je pense qu’après avoir eu la révélation de la foi et obtenu le salut, les œuvres m’aident à conserver ce statut de personne rachetée, je m’illusionne et je me replace, de fait, sous la loi et j’annule alors l’œuvre de la foi.

Il faut être conscient d’une chose, c’est qu’avant de recevoir le salut, je ne le méritais pas et qu’après l’avoir reçu, je ne le mériterais jamais non plus !

Alors, y a-t-il un prix à la grâce ? Mis à part le sauveur…

Je voudrais mettre en parallèle deux passages de l’écriture pour éclairer le sens de la vie chrétienne, la finalité de notre marche pour Dieu et comprendre la foi vs les œuvres.

Matthieu 7.21,23 : « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. »

Jésus nous parle de ceux qui sont considérés comme des personnes « spirituelles ». Pensez ! Ils prophétisent et chassent les démons !

Le nec plus ultra du chrétien ! Des champions olympiques de la foi ! Les ténors de l’opéra ! Combien d’entre nous aimerions être de ces chrétiens ? Et pourtant !

Jésus dit : « je ne vous ai jamais connus, vous qui commettez l’iniquité. »

L’église est remplie de gens très spirituels, voire très très spirituels et notre sauveur est clair sur le sujet, tous ne seront pas sauvés et certains seront reniés par Christ lui-même. Ce ne sont pas les actions spirituelles, la multiplication des activités et les discours spirituels qui assurent le salut !

Notez qu’il est écrit : « vous qui commettez l’iniquité » et non pas vous qui péchez. Il y a là une nuance importante. Il ne parle pas de ceux à qui il arrive de pécher : c’est notre lot à tous ; mais de l’iniquité, c’est une mentalité perverse, une attitude durable qui pratique l’injustice, le mépris etc…

Galates 5:19 « Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. »

L’envie, mis au même niveau que l’impudicité !!! Les disputes et les jalousies au même niveau que l’impureté !!! Le péché, c’est le péché et quantifier les comportements…..c’est anti-biblique.

Ils ont l’extérieur du chrétien avec leurs prophéties etc… et l’intérieur est plein de ressentiments, de choses peu montrables. C’est exactement le cas des pharisiens capables de « pinailler » sur la dîme de la menthe alors qu’à l’intérieur, ils étaient pleins de mépris envers les gens de leur propre peuple. Les pharisiens comptabilisaient tout. Même la dime de la menthe alors qu’elle pousse tout seule ! Autant on en arrache, autant il en repousse !

Des sépulcres blanchis : un extérieur présentable, et un intérieur qui respire la mort !

Attention ! La quantification de la vie chrétienne est un leurre ! C’est une fausse piste ! Faire croire aux chrétiens que parce qu’ils font ceci ou cela, ils conserveront leur salut est quasi criminel !!!

La multiplication des activités dans l’église n’est absolument pas une assurance vie. En écrivant ce message, je me rend compte que j’ai entendu des prédications sur ce passage étant jeune mais depuis… plus rien…

Il y a quelque temps en arrière, j’écoutais un message sur le besoin de Christ dans notre vie et la nécessité de Le rechercher davantage. Le message est intéressant, clair et vrai.

Mais si ma réponse à ce message est de programmer une réunion de plus dans la semaine ?

C’est ce que j’appelle une fausse bonne idée. Je ne suis absolument pas en train de dire qu’il n’est pas la peine d’aller aux réunions en semaine et de se contenter du dimanche. Non pas du tout !

Simplement, croire qu’en venant une fois de plus dans la semaine, j’aurai plus de Christ, c’est faux.

J’aurais plus de Jésus dans ma vie que si je Le laisse agir davantage en moi, il pourra œuvrer que si je Le laisse s’emparer de moi, si je meurs à moi-même.

J’ai besoin de Lui chaque seconde de mon existence, à chaque pas que je fais, à chaque rencontre que je fais !

Je voudrais maintenant mettre en parallèle ce passage de Matthieu 7 avec 1 Corinthiens 13. Relisez avant de poursuivre.

Je peux avoir toutes sortes d’activités, passer mon temps à l’église, donner aux pauvres tout mon argent, si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien.

Ce passage est profond, exceptionnel et nous plonge au cœur du message évangélique.

L’essence même de la vie chrétienne, c’est l’amour.

Si j’aime Dieu et si j’aime mon prochain…. tous les commandements sont respectés.

Si j’aime Dieu et si j’aime mon prochain…. je ne commet pas l’iniquité.

Ce que Dieu attend de notre marche chrétienne, c’est l’amour. Un amour qui vient d’en haut. Non pas une sentiment niais mais une démarche, un choix de vie, un état d’esprit.

Galates chapitre 5:6  « Car, en Jésus Christ, ni la circoncision ni l’incirconcision n’a de valeur, mais la foi qui est agissante par la charité. La foi agissante dans l’amour. »

v22 : « Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance; la loi n’est pas contre ces choses. »

1 Jean 4:7 a 21 : « Bien-aimés, aimons nous les uns les autres ; car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. L’amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. Personne n’a jamais vu Dieu ; si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est parfait en nous. Nous connaissons que nous demeurons en lui, et qu’il demeure en nous, en ce qu’il nous a donné de son Esprit. Et nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé le Fils comme Sauveur du monde. Celui qui confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. Et nous, nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour ; et celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. Tel il est, tels nous sommes aussi dans ce monde : c’est en cela que l’amour est parfait en nous, afin que nous ayons de l’assurance au jour du jugement. La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour. Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier. Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? Et nous avons de lui ce commandement : que celui qui aime Dieu aime aussi son frère »

L’amour doit être le moteur de notre marche avec Dieu !

Quels sont les motifs de mon activité ?

Qu’est-ce qui me pousse à agir dans mon église ?

Se pourrait-il qu’il y ait des ambitions personnelles ?

Se pourrait-il que je sois sur l’estrade parce que mon égo m’y pousse ?

Se pourrait-il que j’épie le comportement de mon prochain ? Que je le juge à cause d’un soi-disant « péché ».

Est-il juste de considérer certaines personnes plus que d’autres ? De mépriser certains parce qu’ils passent par les épreuves ?

Je suis parfois effaré de constater que certains « enfants de Dieu » préfèrent déblatérer sur certaines situations plutôt que d’aller voir le frère ou la sœur et demander des nouvelles, essayer d’être utile, apporter leur soutien ! Et heureusement pas tous…

On « tape » facilement sur certains péchés parce qu’il sont visibles en oubliant que le fruit de la chair, c’est aussi le mépris, la considération de personnes.

Et là, ce genre de comportement, c’est inique.

Heureusement, Esaïe 53 dit clairement qu’il a porté nos péchés ainsi que nos iniquités.

Quelle grâce !

La plus grande des choses, c’est l’amour. Quand on aime réellement, on ne peut commettre l’iniquité envers une personne et le problème du péché se règle tout seul.

Malheureusement, il est plus facile de jouer à quantifier la vie spirituelle des chrétiens que d’annoncer ce message sur l’amour car nous sommes tous repris.

Vous voulez une responsabilité dans l’église ? Venez à une réunion de plus. Mais si mon cœur n’est pas changé, à quoi cela sert-il ? A quoi cela sert-il de nommer des responsables, de promouvoir certaines personnes dans la hiérarchie ? Si ces personnes ne manifestent pas l’amour… d’ailleurs, peut-il y avoir une hiérarchie puisque nous somme devenus ces enfants et que nous sommes héritiers de Dieu en Jésus ?

Alors je reviens à cette question : Quel est le prix de la grâce ?

Si je semble payer le prix par mon activisme, mes prophéties, ma souffrance, mes efforts et j’en passe ; et que je commette l’iniquité parce que mon cœur n’est pas vraiment régénéré, parce qu’il n’y pas cet amour qui vient d’en haut alors tout cela n’est qu’une vaste mascarade hypocrite ! Cela ne sert à rien, c’est le néant le plus absolu, le vide inter-sidéral.

Ce que je ressens et qui pèse sur mon cœur depuis plusieurs mois, c’est que nous devons changer de logiciel.

Et je m’applique d’abord ce message en demandant à Dieu de m’aider à vivre cet amour surnaturel malgré les circonstances.

Ce que nous faisons, nous devons le faire comme pour le Seigneur mais si j’aime le Seigneur, j’aime aussi mon prochain sinon je m’illusionne.

Posons nous la question de savoir pourquoi nous faisons telle et telle chose, et dans la vie de tous les jours et dans la vie d’église ?

Je suis sonorisateur, chantre, conducteur de louange, choriste, interprète LSF, comptable, ancien… Qu’est-ce qui fait que je pratique cette activité ? Quelle est ma motivation ? Mon appel ? (voir étude sur « être à la place que Dieu veut que je sois »).  Quand je monte sur l’estrade…… c’est l’amour pour mon prochain qui me pousse ou mon ambition ?

Si je n’ai pas l’amour, cela ne sert à rien….

Il est là le retour que Dieu attend de nous. Un retour d’amour envers lui, une distribution d’amour autour de moi. L’amour me pousse à me comporter d’une certaine manière, à agir justement, avoir des activités qui sont utiles et qui l’honorent. L’amour de Dieu me pousse à être, pas à paraître. Cultiver le paraître, c’est très à la mode, mais c’est trompeur.

Cultivons l’être, le vrai, le profond, pas le superficiel.
Paraître est épuisant, être est ressourçant.

Le prix n’est pas dans la quantité de ma souffrance, dans les sacrifices apparents, le jeûne visible.. Ce qu’il attend de nous , c’est cet Amour que lui seul peut nous donner.

Le prix, c’est le laisser agir entièrement en moi, le laisser prendre toute la place en reconnaissant qu’il peut tout. Le prix, c’est reconnaitre qu’Il nous change tous les jours. Le prix, c’est dépendre de Lui toujours davantage.

Ce qu’il attend de nous, c’est d’être conscient que nous ne mériterons jamais, mais que par amour pour lui, pour son prochain, nous laissions cette foi agissante travailler au travers de nous

Que le Seigneur vous bénisse.

Amazing Grace : Très belle version de Michael W Smith

Etre à la place que Dieu veut que je sois…..

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C’est une petite expérience que je viens de vivre qui m’a poussée à écrire cette méditation spirituelle.

Parfois, des petites leçons de vie en apparence anodines viennent éclairer des situations spirituelles plus importantes.

Des mois que je prête attention à ce petit bruit mécanique dans ma voiture ! Des mois que je scrute la moindre évolution de ce qui est pour moi une facture en devenir ! Des mois que j’ai repéré le signe infaillible de la déliquescence annoncée de mon si indispensable véhicule !

J’ai cru en venir à bout quand excédé (!) je me présente à l’atelier mécanique de Citroën. Je suis rassuré, le diagnostic n’annonce rien de grave, même rien du tout. Il faudra attendre l’aggravation des symptômes pour déterminer la cause de cette maladie stressante. J’ai même cru dernièrement à une guérison spontanée mais hélas, lundi dernier, suite à une manœuvre dans un parking, je dois me rendre à l’évidence : l’aggravation des symptômes vient d’avoir lieu et les organes n’ont plus que quelques jours à vivre. Ni une ni deux,  je me présente à l’atelier mécanique idoine….. fermé, eh oui, c’est le 30 décembre….. il n’y a pas que les « profs » qui ont droit aux vacances !!!

De guerre lasse, je partage mon souci avec mon oncle dont la mécanique est le métier.

Essai de la voiture …… 30 secondes plus tard……..  « David, t’as le tapis de sol coincé dans la colonne de direction…»

Retrait du tapis et j’assiste en direct à la réparation la plus rapide et la moins coûteuse du monde !!!

Des mois de doutes, d’attentions etc…. qui se résume en un mot : INCOMPÉTENCE !

Ben oui, je suis incompétent en mécanique ; même si j’en comprend le fonctionnement général, dans le détail je n’y comprend rien…

Remerciements à mon oncle, je pars et vlan, la leçon spirituelle me saute aux yeux dix secondes après.

Petite lecture biblique avant d’aller plus loin :

1 corinthiens 12, le chapitre en entier :

1 Pour ce qui concerne les dons spirituels, je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance. 2 Vous savez que, lorsque vous étiez païens, vous vous laissiez entraîner vers les idoles muettes, selon que vous étiez conduits. 3 C’est pourquoi je vous déclare que nul, s’il parle par l’Esprit de Dieu, ne dit: Jésus est anathème! et que nul ne peut dire: Jésus est le Seigneur! si ce n’est par le Saint-Esprit. 4 Il y a diversité de dons, mais le même Esprit; 5 diversité de ministères, mais le même Seigneur; 6 diversité d’opérations, mais le même Dieu qui opère tout en tous. 7 Or, à chacun la manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité commune. 8 En effet, à l’un est donnée par l’Esprit une parole de sagesse; à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit; 9 à un autre, la foi, par le même Esprit; à un autre, le don des guérisons, par le même Esprit; 10 à un autre, le don d’opérer des miracles; à un autre, la prophétie; à un autre, le discernement des esprits; à un autre, la diversité des langues; à un autre, l’interprétation des langues. 11 Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut. 12 Car, comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps, ainsi en est-il de Christ.13 Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit. 14Ainsi le corps n’est pas un seul membre, mais il est formé de plusieurs membres. 15 Si le pied disait: Parce que je ne suis pas une main, je ne suis pas du corps,  ne serait-il pas du corps pour cela? 16 Et si l’oreille disait: Parce que je ne suis pas un œil, je ne suis pas du corps,  ne serait-elle pas du corps pour cela? 17 Si tout le corps était œil, où serait l’ouïe? S’il était tout ouïe, où serait l’odorat? 18 Maintenant Dieu a placé chacun des membres dans le corps comme il a voulu.19 Si tous étaient un seul membre, où serait le corps? 20 Maintenant donc il y a plusieurs membres, et un seul corps. 21 L’œil ne peut pas dire à la main: Je n’ai pas besoin de toi; ni la tête dire aux pieds: Je n’ai pas besoin de vous. 22 Mais bien plutôt, les membres du corps qui paraissent être les plus faibles sont nécessaires; 23 et ceux que nous estimons être les moins honorables du corps, nous les entourons d’un plus grand honneur. Ainsi nos membres les moins honnêtes reçoivent le plus d’honneur, 24 tandis que ceux qui sont honnêtes n’en ont pas besoin. Dieu a disposé le corps de manière à donner plus d’honneur à ce qui en manquait, 25 afin qu’il n’y ait pas de division dans le corps, mais que les membres aient également soin les uns des autres. 26 Et si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui; si un membre est honoré, tous les membres se réjouissent avec lui. 27 Vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part. 28 Et Dieu a établi dans l’Eglise premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs, ensuite ceux qui ont le don des miracles, puis ceux qui ont les dons de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues. 29 Tous sont-ils apôtres? Tous sont-ils prophètes? Tous sont-ils docteurs? Tous ont-ils le don des miracles? 30 Tous ont-ils le don des guérisons? Tous parlent-ils en langues? Tous interprètent-ils? 31 Aspirez aux dons les meilleurs. Et je vais encore vous montrer une voie par excellence.

Le principe est simple, c’est que dans le royaume de Dieu, chacun est à sa place. De la même manière que chaque organe remplit une fonction unique et irremplaçable, de la même manière, chacun d’entre nous est un élément du corps de Christ (voir une de mes études précédentes) et doit tenir son rôle.

C’est Christ en personne qui coordonne son Église afin de la faire fonctionner au mieux.

Si Dieu est celui qui place chaque personne à son rôle, on constate malheureusement que certaines personnes en poste ne portent pas de fruits dans le service qu’ils rendent. Il peut y avoir de multiples raisons mais l’une d’entre elle pourrait bien être qu’ils ne sont pas à la bonne place ; celle que Dieu lui-même voudrait qu’ils occupent alors forcément ils n’en ont pas la compétence puisque Dieu les désire ailleurs. Il les a pourvu d’une compétence qu’ils n’exercent pas et ils exercent un service pour lequel ils n’ont pas de compétences !

Dieu a déposé en chacun de nous des capacités pour travailler à son œuvre.

Dans Matthieu 25, Jésus raconte la parabole des talents. Un des sens de la vie chrétienne est de faire fructifier les talents que Dieu nous a accordés. Certains peuvent être plus en vue que d’autres, certains ont reçu davantage ; là n’est pas notre problème…..

Ne pas regarder à l’autre, ne pas le jalouser, ne pas se poser la question du pourquoi lui cinq et moi seulement un mais :  « Seigneur, aide-moi à travailler à ton œuvre en faisant fructifier le talent que tu as mis en moi. »

Parlant de ce sujet avec un ami, il m’explique qu’une personne à la mauvais place, c’est la triple peine :

– il s’auto-pénalise parce qu’il « galère » dans son service, a de la difficulté à l’exercer et n’y est pas vraiment à son aise quoiqu’en dise les responsables.

– il pénalise les personnes pour qui il est censé exercer son « ministère » parce qu’incapable d’apporter ce ministère correctement.

– et le pire, c’est qu’il pénalise une personne que Dieu a pourvu en talents pour exercer ce service !

Alors sous prétexte de servir Dieu, on sert sa prétention, son ego, son orgueil etc…

Il y a forcément une adéquation entre le service à rendre et la capacité à le faire. Soit que Dieu nous y ait préparé de longue date (comme l’apôtre Paul), soit qu’il nous en rende miraculeusement capable (comme Pierre), le ministère que j’exerce ne doit pas être pris à la légère mais doit correspondre à un appel que Dieu place dans mon cœur.

Mon désir pour cette année n’est pas de faire des vœux qui durent quelques jours ou de faire reposer sur les autres la responsabilité comme certains irresponsables politiques le font.

Mon désir pour cette année, pour moi, pour toi lecteur, c’est d’écouter la voix de Dieu pour recevoir distinctement les mots de sa bouche, tendre mes mains pour recevoir des siennes ces talents qu’Il me demande d’exercer.

SOYEZ à votre place cette année, la PLACE que DIEU vous demande d’être, afin de bénir votre prochain, vos amis, votre famille, votre Église.

Ce n’est pas un vœu irréaliste, bien au contraire, je crois que c’est hyper-réaliste parce que tout est déjà prêt. Il a pourvu, tout accompli à la croix….. Seigneur, cette année, je veux m’asseoir à la bonne chaise, dire les mots qui sont les tiens.

AMEN